Exploration Enrichissante : Voyage d'étude BTS 1 et 2 TC UJAC – Mai 2024
Bilan du Jour 1 - 06/05
Le lever du jour a marqué le commencement d'une aventure riche en découvertes pour les étudiants du BTS 1 et 2 TC de l'UJAC, engagés dans un voyage d'étude passionnant. Partis du lycée dès 7h30, notre destination était le port d'Anvers, le deuxième plus grand port d'Europe dédié aux marchandises. Après une halte pour un pique-nique revigorant près du port, nous avons mis le cap sur Haarlem, notre lieu d'hébergement aux Pays-Bas, en prévision de notre visite du marché au Cadran d'Aalsmeer le lendemain.
Ce que nous avons appris :
Notre objectif principal pour cette journée était de mieux comprendre la mondialisation dans le secteur de la jardinerie-animalerie, et notre exploration du port d'Anvers devait nous éclairer sur ses aspects logistiques.
Nous avons été accueillis par une révélation surprenante : contrairement à nos attentes, les végétaux ne semblent pas transiter par le port, mais par voie aérienne. Cette découverte a suscité de nombreuses questions, notamment sur les choix de transport dictés peut-être par la rapidité.
En pénétrant dans le port, nous avons été frappés par la symbiose entre passé et futur, notamment à travers la Capitainerie, une œuvre architecturale mêlant néo-futurisme et vestiges historiques. Le port, avec ses 12 068 hectares, équivalant à 17 000 terrains de football, témoigne de son ambition de croissance constante.
Notre exploration nous a également menés à « l'île chimique », le deuxième cluster mondial pour les industries chimiques, où chaque usine est connectée à sa voisine par 1100 km de viaducs. Nous avons pu observer les géants du secteur, avec leurs productions allant des glyphosates aux plastiques, et même les fumées de la centrale nucléaire de Doel.
La cohabitation entre économie et écologie est au cœur des débats politiques, avec une polémique sur la fermeture des réacteurs nucléaires. Malgré cela, le port a été contraint de rendre 5% de sa surface à la nature, créant ainsi une réserve naturelle abritant 98 espèces d'oiseaux.
Nous avons été témoins du ballet incessant des conteneurs, venant et repartant des quatre coins du monde, dévoilant ainsi l'ampleur de la mondialisation. Cependant, ce gigantisme n'est pas sans conséquences, avec le port d'Anvers émettant 10% des gaz à effet de serre du pays. L'objectif ambitieux de décarbonation d'ici 2030 soulève des questions sur sa faisabilité.
Au-delà de son rôle de transit, le port d'Anvers est un véritable centre de création de valeur ajoutée, transformant et emballant de nombreux produits avant leur poursuite du voyage. Nous avons été impressionnés par la coexistence des bâtiments anciens et des installations modernes.
Ce que nous avons apprécié :
Nous avons été enchantés par la conservation des bâtiments historiques au sein du port, témoignant de son évolution tout en préservant son héritage.
L'architecture pittoresque de la ville d'Haarlem a également captivé notre attention, tout comme le mode de déplacement doux privilégié, avec les vélos hollandais omniprésents et la rareté des voitures.
Ce premier jour nous a ouvert les yeux sur les enjeux et les dynamiques de la mondialisation dans le secteur de la jardinerie-animalerie, nous préparant ainsi à la suite de notre périple.
Bilan du Jour 2 - 07/05
Le deuxième jour de notre voyage d'étude a débuté avec un réveil matinal à 5 heures, annonçant une journée d'exploration intense. Notre première étape était le marché au Cadran d'Aalsmeer, suivi par un déplacement vers Düsseldorf, réputée pour sa tranquillité en Europe.
Ce que nous avons appris :
Surpris par les informations sur le transit des plantes que nous avions reçues la veille, nous nous sommes lancés avec détermination dans la visite du marché au Cadran d'Aalsmeer. Nous avons plongé dans son histoire fascinante, remontant à 1911, lorsque les premières ventes aux enchères se tenaient dans des pubs locaux.
La modernisation a transformé le marché, avec les ventes au cadran désormais réalisées exclusivement en ligne, connectant ainsi des acheteurs du monde entier grâce à l'application Floriday.
Nous avons enfin élucidé le mystère du transport des fleurs, découvrant que des containers frigorifiques arrivent bien par bateaux jusqu'à Aalsmeer, principalement en provenance du Kenya, d'Éthiopie et de Colombie. Toutefois, une part importante des fleurs arrive également par avion à l'aéroport d'Amsterdam-Schipol.
L'automatisation est omniprésente dans ce marché, avec des chariots chargés de fleurs circulant sur des rails et une « Navette d'Aalsmeer » parcourant 15 km pour livrer les produits aux acheteurs.
La déshumanisation du travail est frappante, avec des employés réduits à des numéros sur un tableau d'horaires, évoquant les préoccupations de Charlie Chaplin dans "Les Temps modernes".
Ce que nous avons aimé :
Nous avons été fascinés par l'observation des effets de la mondialisation à Aalsmeer, avec son marché florissant connecté au monde entier.
La découverte de Düsseldorf, avec sa tour emblématique et son atmosphère paisible, a été une parenthèse enrichissante.
La promenade le long des rives du Rhin, accompagnés par des troupeaux de moutons paisibles, a été un moment de tranquillité bienvenu après une journée intense.
La visite de la vieille ville a été l'occasion de se perdre dans ses ruelles pittoresques chargées d'histoire.
Conclusion :
Ces deux premiers jours de voyage d'étude nous ont permis de plonger au cœur des dynamiques de la mondialisation, de l'histoire et de la modernité.
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